Inusable à l’usage ? Synchronisé ? Boosté aux champignons magiques ?
Voici quelques nouvelles du cerveau, sans prise de tête !
Le cerveau ne s’use que si on ne s’en sert pas !
Tout au long de notre vie notre cerveau évolue, il croît et se modifie imperceptiblement. Solliciter de façon constante nos milliards de neurones (en réfléchissant, lisant, cherchant à résoudre des problèmes etc) permet d’entretenir sa plasticité et ses performances. Des neurones peu sollicités, en n’étant pas connectés aux autres, s’atrophient, a terme ils peuvent même disparaitre ! Poursuivre cette sollicitation dans le temps permet d’endiguer le vieillissement. C’est là le secret de la longévité des écrivains, artistes, philosophes qui poursuivent leur carrière au-delà de l’âge de la retraite et qui continuent à grandement solliciter leurs neurones au quotidien.
Tous les cerveaux… différents !
Une croyance voudrait que nos cerveaux soient tous, à très peu de choses près, identiques. Rien n’est moins vrai ! Les différences entre les individus sont parfois assez étonnantes. Formes, tailles, mais aussi proportions des différentes parties et même différences dans le fonctionnement de ces parties. La région qui permet d’observer le plus de variabilité (taille et forme) est la région du langage. De même que deux cerveaux peuvent fonctionner avec des différences pour exécuter la même action, ce mode de fonctionnement peut également se modifier chez une même personne au cours du temps, en fonction des différents apprentissages et acquis techniques (apprendre à jouer au piano, à piloter un avion etc).
Cerveaux amis : cerveaux synchronisés !
Les derniers progrès en matière d’imagerie médicale cérébrale permettent d’observer le fonctionnement des cerveaux de plusieurs personnes alors qu’elles interagissent entre elles. L’ « hyperscan » (machine permettant de réaliser cette prouesse médicale) a permis à des chercheurs allemands de l’Institut central de santé mentale de Mannheim de s’apercevoir que deux amis, contents de converser ensemble, ont leurs deux cerveaux qui se synchronisent dans leur monde de fonctionnement.
Hallucinant.
Il serait désormais possible de soigner la dépression nerveuse avec des champignons hallucinogène. C’est ce que confirment les chercheurs du Langone Medical Center de New York (USA) qui assurent que la psilocybine (substance psychoactive contenue dans ces champignons) aurait la particularité d’activer directement les zones du cerveau qui régulent l’humeur et l’anxiété. Quatre à cinq fois plus puissante que les antidépresseurs chimiques, cette substance naturelle agirait positivement sur une durée de huit mois après la première prise !